introduction
J’ouvre ce blog sans savoir si je l’alimenterai régulièrement.
Pour vous, elle s’appelle Anne. Elle est châtain clair, sa taille est fine, rentre dans un 38, un très beau bonnets B. Elle est belle
Je l’aime
Nous sommes ensemble depuis 23 ans. Un amour simple, un amour tendre, une harmonie totale. Nos deux beaux enfants en sont la résultante vivante. Notre couple fait référence auprès des autres, on est envié.
Nous habitons une maison à notre image, dans un endroit calme et dépaysant. Nous travaillons respectivement dans des entreprises stables. Nous avons atteint un certain équilibre financier.
On sait se réserver du temps pour se caliner, se faire l’amour, rester dans nos bras respectifs.
Nous évaluons ensemble et trés réguliérement la chance que nous avons de s'aimer ainsi
L’harmonie et la plénitude parfaite, je n’ai jamais été aussi bien et confiant de ma vie.
Je suis heureux.
Je fais des projections vers l’avenir, le ciel est clair et ensoleillé
Nous allons fêter la 24ème année dans quelques petites semaines
Hélas, cette dernière année ne compte pas, voilà 8mois que la belle réfléchissait en silence, prenait de nouvelles habitudes et particulièrement avec le net. Elle maigrissait à vue d’œil, s’agassait et avait envie de rien. Elle me faisait des reproches réguliers, sur les travaux de la maison qui n’avançaient pas, sur mes apéros quotidien avant chaque repas , mes absences physiques , mais aussi parfois intellectuelles. Elle coupait court aux échanges qui la génaient.
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Je me suis inquiété, j’ai eu peur qu’elle soit malade, un truc hormonal, un truc de l’intérieur, je lui ai conseillé de faire des examens. Elle s’est accomplie pour me faire plaisir car en fait, elle savait pourquoi son corps se meurtrissait. Elle avait mal de l’intérieur, ses pensées la traumatisaient.
Je suis devenu jaloux, un soir de vacances de la toussaint. Un changement d’abonnement de téléphone portable m’a mis dans la suspicion.
Que fait elle sur le net. Avec qui discute t’elle tard le soir, quand elle n’a pas sommeil et qu’elle m’invite à rejoindre Morphée sans elle ?
Elle parle d’un jardin secret dans lequel je n’ai pas ma place. Elle fait preuve de gratitude face à ma compréhension
Je l’autorise en serrant les dents, je me doute que je donne le baton pour me faire battre. (Je suis tombé dans un piège équivalent il y a 7 ans , Anne m’avait donné son autorisation, et au final ce fut une énorme connerie , elle aurait du mettre le PC par la fenêtre, elle ne l' a pas fait. Même cause même effet . J’ai, moi aussi, laissé la belle flaner avec un ou plusieurs inconnus ….je reviendrai longuement sur cette parenthèse).
Bref, elle n’avait qu’à demander avec sa gentillesse, avec son sourire .Par amour pour elle, j’essayai de faire au mieux pour qu’elle se sente bien.
Un soir de novembre, elle veut me dire quelque chose, elle n’y arrive pas, Elle dit qu’elle se sent perdu, elle a les larmes aux yeux. Je suis inquiet, j’ai peur de savoir.
Il y a 5mois presque jour pour jour, je lui ai tendu un piege, j’ai attendu un peu dans nos draps que les minutes s’égrènent devant le PC. Je me suis relevé, et j’ai surpri la belle en conversation sur MSN avec un homme. Les quelques lignes lisibles sur l’écran sont très affectives .
Je lui demande des explications. Elle me répond que oui ! elle attends que j’ai le dos tourné pour aller à la rencontre d’inconnu qui lui apporte plus que moi.
Une préméditation, une colère nourrit comme la lave, la rage d’avoir vu juste, un peu trop d’alcool, une réponse cinglante de sa part et c’est le drame.
Elle dira que je lui ai tapé sur la gueule, moi je dis que je l’ai secoué violement et que oui des bleus sont resté sur son corps amaigri, son visage n’est pas marqué
Je peux regretter ce que je peux, m’en vouloir, m’en vouloir et m’en vouloir encore, ce qui est fait est fait. Je ne suis pas cet homme, bien au contraire je pense être gentil, doux et attentionné. C’est vrai, mes colères savent (hélas) être volcanique . L’alcool se soir là, a servi de mauvais carburant
La fin était proche, elle est devenu inéluctable, J’ai donné l’argument ultime, la cerise pour valider définitivement son ressenti envers moi.
Une délivrance pour elle, un choc salvateur, elle m’annonce rapidement qu’elle ne m’aime plus, qu’elle est malheureuse depuis ces 7 dernières années, qu’elle garde en elle des douleurs jamais évacuées, qu’elle ne veut plus dormir avec moi. Elle ne veut plus que je la touche.
L’annonce m’anéanti, je ne sais comment prendre cette information, je rêve éveillé, c’est un cauchemar, ce n’est pas possible.
Il y a deux mois nous avons fait l’amour pour la dernière fois. Il y a vingt jours on s’est soulagé hygiéniquement à ma demande en se faisant un ultime calin. (Au fil des années je suis passé maitre en caresses, bisous fougueux, et coup de langues ).
Le lendemain, j’étais redevenu homme et je vidais l’alcool dans l’évier comme pour lui demander de reconsidérer sa décision.
Je lui demande de rester avec moi pour m’aider , que je ne peux pas vivre sans elle, sans cet équilibre et cet force qu’elle m’a donné pendant toutes ces belles et longues années , Ce n’est pas raisonnable de partir comme ça sur un coup de tête. Financièrement c’est aussi, et c'est peu dire, trop compliqué dans l’état.
Force est de constater que son idée est ferme , ses propos envers moi sont durs, froid et récurant, Elle me tue quand elle me dit qu’elle ne m’aime plus, Elle me colle au mur des lamentations quand elle me dit que je l’ai usé, que l’élastique à cassé
Parfois, tellement la situation me parait délirante, j’ai l’impression qu’elle s’adresse à quelqu’un d’autre. Parfois j’ai du mal à la reconnaître, ce n’est pas ma Anne qui y’a peu, me déclarait son amour sans faille. Comment ai-je fait pour être à ce point si aveugle
Pour moi tout ceci est si soudain, d’une telle violence.
Depuis des jours et des jours, je suis coincé entre le remord, la souffrance et la peur.
Le chagrin d’amour est douloureux, totalement invivable, inhumain .
C’est l’échec de ma vie personnel qui se met en évidence chaque jour qui passe.
J’ai tout gaché, tout détruit, j’ai trop longtemps porté des oeuillères.
Je n’ai pas su garder la femme de ma vie. Un bien triste constat
Nous vivons sous le même toit , nous nous entendons bien, comme nous avons toujours su faire. Je m’accroche comme un fou au peu qu’elle veuille encore bien me concéder.
Un contact de peau, un bisou, autant de souvenir que je veux encore cumuler
Un jour elle va m’annoncer qu’elle part en WE, en vacances , habiter ailleurs. Même si aujourd’hui je suis au fond de l’abime. Je sais que des tourments encore plus fort sont à venir
Aurais je la force de vivre sans elle ?